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Actualités :

23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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30.12.24

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...

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20.12.24

Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI

Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...

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Freaks Tod Browning

Freaks - On ne naît pas monstre, on le devient
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Film : Freaks

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Réalisateur : Roman Polanski

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Film : Rosemary's Baby

Elle et l’huis clos (2/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : Au fil du couple  

Numéro : 70

Titre : Au fil du couple

Parution : Juillet 2022

Prix : 2 €

Description :

Dans Phantom Thread (2017) de Paul Thomas Anderson, Alma (Vicky Krieps) raconte à un personnage prétexte à la narration son histoire d’amour avec Reynolds Woodcock (Daniel Day-Lewis), grand couturier dans le Londres des années 1950. Il s’est épris d’elle et en a fait sa muse. Mais elle a refusé toute assignation, quitte à en passer par la manipulation pour réinventer l’amour et ne pas être qu’une femme-objet.

Le dénouement de Licorice Pizza (2021) voit les deux personnages, Alana Kane (Alana Haïm) et Gary Valentine (Cooper Hoffman), après être tombés dans les bras l’un de l’autre, courir ensemble vers la droite de l’écran comme vers un avenir radieux. La jeune femme s’exclame « je t’aime » mais comme en sourdine, relevant du constat intérieur ou de la confidence au spectateur plus que de l’adresse au partenaire. Cela semble résumer ce qui va de soi alors que tout au long du film elle ne cessait de répéter qu’ils n’étaient pas ensemble. Ce leitmotiv sonnait un peu comme un gag. Ce happy end, loin d’être convenu, complète une scène antérieure dans laquelle le héros, emmené injustement au poste de police, était libéré de ses menottes mais restait paralysé. La jeune fille l’exhortait avec véhémence, de l’autre côté de la vitre avec force gesticulations, à prendre la poudre d’escampette mais son discours restait littéralement inaudible pour le héros et pour nous qui percevons alors la scène de son point de vue. C’est comme s’il avait fallu le temps passé et le bénéfice du film pour comprendre la simplicité du message, là où les obstacles faisaient écran à une évidence, qui, ultimement n’a plus besoin d’être criée pour être comprise. Cet aveu d’Alana, un ton en dessous de la prévisible déclaration, nuance et sublime la trop grande netteté du cliché du happy end pour lui donner une douceur à la fois mélancolique et ambiguë, jouant de l’épaisseur temporelle (temps de l’expérience, du regard rétrospectif).

Or, cette Alana rappelle par son prénom Alma dont tout le récit peut sembler une amplification narrative de cet aparté final de Licorice Pizza qui est une déclaration d’amour indirecte. L’homme, qui semble être celui qui prend la femme par la main dans les deux films, n’est-il pas en définitive aussi conduit par elle ? Dans Phantom Thread, un plan montre le visage du héros reposant sur le bras d’Alma. Sur l’affiche du dernier film, c’est l’héroïne qui tient Gary miniaturisé dans sa paume. Dans les deux films les rôles entre homme et femme s’inversent. Qui mène en effet vraiment le jeu, d’autant que le passé semble s’inviter dès le titre avec le terme « Phantom » ?

Auteur : Violaine Caminade De Schuytter

Format : PDF à télécharger

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