Numéro : 51

Titre : Double je

Parution : Décembre 2012

Prix : 2 €

Description :

L’ouverture de Fight Club (1999), quatrième long métrage de David Fincher, se déploie sur 10 plans, en 2 minutes 28, et choisit d’intégrer le générique du film à son premier plan, un travelling sur lequel les cartons viennent s’incruster. Pour comprendre la subtilité de cette introduction, dont les apparences trompeuses sont à l’image du métrage entier, il faut en rappeler succinctement l'argument et son dénouement.

Un américain moyen, rangé dans une vie moderne et standardisée, soigne ses insomnies en intégrant des groupes d'entraide sous de faux noms. Sans ambition et presque sans identité, ce jeune cadre dynamique qui voyage beaucoup est régulièrement interrogé au sujet d'un certain Tyler Durden, mystérieux autre qui croise un jour sa routine. Les conseils de ce nouvel ami, motivants mais de plus en plus extrêmes et violents (la création entre autres idées d’un « club de combat », mis en exergue par le titre du film sans en être pourtant l’élément central), permettent au héros de s’extraire de son ennui et de la mésestime qui lui colle à la peau, l’aidant au passage à séduire une jeune femme, mais non sans lui amener quelques désagréments…

La fin du film dévoile que le personnage principal s'est en réalité inventé ce double plus beau et plus fort (Brad Pitt, donc), doté d’un caractère plus audacieux, mais sans existence physique, car le fameux Tyler Durden et lui ne font qu'un.

Auteur : Bruno Follet

Format : PDF à télécharger

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