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Actualités :

23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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30.12.24

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...

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20.12.24

Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI

Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...

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Freaks Tod Browning

Freaks - On ne naît pas monstre, on le devient
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09.12.24

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Film : Freaks

On ne naît pas monstre, on le devient

Réalisateur : Tod Browning

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Film : Le Locataire

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Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Film : Rosemary's Baby

Elle et l’huis clos (2/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : Esthétique de la fêlure  

Numéro : 60

Titre : Esthétique de la fêlure

Parution : Juillet 2017

Prix : 2 €

Description :

De L’Assassin habite au 21 (1942) à La Prisonnière (1968), on ne peut que constater le nombre conséquent de personnages en souffrance dans l’œuvre d'Henri-Georges Clouzot. Le thème de la maladie, qu’elle soit physique et/ou mentale, est omniprésent. Comme le suggère à plusieurs reprises le psychiatre Michel Vorzet dans Le Corbeau, les hommes ne sont pas tous coupables mais tous malades et ils peuvent se contaminer, laisser échapper leur mal-être et le répercuter sur les autres. L'anonymographe qui ébranle la sérénité apparente de la petite ville de Saint-Robin ravive d'anciennes blessures que les personnages tentent de dissimuler. Les lettres anonymes exposent violemment (en lettres majuscules) les fêlures de chacun jusqu'à provoquer la panique, le doute, la trahison, le meurtre, etc.

La plupart des longs métrages d'Henri-Georges Clouzot exploitent ce principe de la révélation, plus ou moins progressive et brutale, de la fragilité des personnages qui essayent envers et contre tout de rester debout et de ne pas perdre la face. Chez Clouzot, le plus important n'est pas de savoir qui est coupable ou qui ne l'est pas (le final de Quai des Orfèvres [1947], qui ne suit aucune logique de surprise, est particulièrement clair à ce sujet), mais de voir à l'œuvre cette contradiction qu'implique la fêlure chez des individus qui subissent son exhibition et qui veulent y résister.

Ainsi, les nombreux contrastes entre l'ombre et la lumière, les multiples lignes brisées, les raccords parfois abrupts, ne se limiteraient pas à l’illustration d'une confrontation entre le Bien et le Mal. Ne conviendrait-il pas de les envisager davantage comme l'expression d'une lutte entre les personnages et leur propre fêlure (celle-ci s’opposant aux principes d’une société dominée par la notion d’apparence) et celle des autres, lutte menant souvent à l'enfer d'une vie en société ou en couple, à la division de l'identité, voire au vertige et à la fragmentation de l’être ?

Auteur : Hélène Frazik

Format : PDF à télécharger

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