Actualités :
23.01.25
Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ
Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...
Lire la suite30.12.24
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...
Lire la suite20.12.24
Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI
Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...
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09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article19.04.12
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Film : Le Locataire
Elle et l’huis clos (3/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'article17.04.12
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Film : Rosemary's Baby
Elle et l’huis clos (2/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'articleVotre choix : La mise à nu de l’humain
Numéro : 74
Titre : La mise à nu de l’humain
Parution : Juillet 2024
Prix : 2 €
Description :
Un allié du héros de True Lies (1994) se cache à un moment derrière un poteau bien trop mince pour lui servir de bouclier vraisemblable. Le personnage chez James Cameron reste souvent nu face au déferlement de catastrophes susceptible de s’abattre sur lui. Dans Titanic (1997), la dimension mélodramatique souligne l’ambivalente nudité humaine, à la fois dérisoire face au cours du destin et cœur magnifié de l’œuvre, source de grandeur exaltée envers et contre tout.
Il faut donc interroger le sens de cette nudité physique et morale dans un film qui fait la part belle aux effets spéciaux. Mais Titanic précède Avatar (2009) dans lequel les habitants de Pandora y sont filmés nus, comme dépouillés de ces artifices du film d’époque mais avec une surenchère d’effets technologiques, comme si l’acteur seul et le film nu ne suffisaient plus à l’ère du numérique ! Or, un des dessins du Cameron jeune montre un corps nu enveloppé des lianes de la pellicule. En est-il protégé ou prisonnier ? Pas sûr que le numérique ne rime en effet avec libération. Le cinéma de Cameron ne cesse, tout en faisant montre d’une virtuosité technique et novatrice sans précédent, de mettre en garde contre les dérives d’un progrès déshumanisant. L’humain y semble en effet grandement menacé.
Il arrive aux personnages de fermer les yeux de leurs proches (par souci de protection maternelle dans Aliens, le retour, 1986) ou de se fermer les yeux (par lâcheté dans Titanic) pour fuir le spectacle du destin qui les attend. Cameron ne renonce pourtant pas dans ce film à montrer le tragique. Ici une mer de cadavres dit crûment le sort réservé aux passagers. Pour Samuel Blumenfeld, « James Cameron a beau jongler depuis Abyss avec les plus gros budgets de l’histoire du cinéma, son acharnement à casser ses jouets en fait plus qu’un money spender, un cas pathologique ne reculant devant rien pour perfectionner l’image qu’il se fait du néant. » Il faut donc s’étonner en effet d’une telle débauche de moyens dans tous les sens du terme au service d’une vision si décapante de la nudité humaine…
Auteur : Violaine Caminade De Schuytter
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