Actualités :
23.01.25
Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ
Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...
Lire la suite30.12.24
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...
Lire la suite20.12.24
Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI
Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...
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09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article19.04.12
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Film : Le Locataire
Elle et l’huis clos (3/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'article17.04.12
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Film : Rosemary's Baby
Elle et l’huis clos (2/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'articleVotre choix : Larmes amères
Numéro : 46
Titre : Larmes amères
Parution : Juin 2010
Prix : 2 €
Description :
Lorsque sort Le Temps d’aimer et le temps de mourir (1958), Douglas Sirk est à l’apogée de sa carrière hollywoodienne et règne en maître sur le mélodrame à l’américaine. Dans les années précédentes, Tout ce que le ciel permet (1956) et Écrit sur du vent (1957) ont assis sa réputation de conteur d’histoires d’amours perturbées et ont contribué à faire des années 1950 l’âge d’or des studios de Hollywood. Pourtant, si l’on sait aujourd’hui que l’oeuvre de Douglas Sirk eut une influence primordiale sur le jeune cinéma allemand des années 1970 et sur R.W. Fassbinder en particulier, et qu’il continue d’inspirer des générations entières de cinéastes, son travail n’aura que peu intéressé la critique internationale jusque dans les années 1970, si ce n’est en France. Sirk retient en effet l’attention des Cahiers du cinéma dès les années 1950, sous la plume de Luc Moullet, Louis Marcorelles, François Truffaut ou Jean-Luc Godard, lequel signe une critique très élogieuse du Temps d’aimer et le temps de mourir, intitulée « Des larmes et de la vitesse », véritable merveille de subjectivité.
Les développements qui suivent partiront de ce document, dans un souci d’appréhender les raisons d’un tel engouement. Mélodrame flamboyant s’il en est, dans le même temps film de guerre et histoire d’amour passionnée, Le Temps d’aimer et le temps de mourir est aussi référencé qu’intimement lié à l’histoire personnelle de Douglas Sirk. Le réalisateur y conjugue exigence de vérité et envie de spectacle sans que jamais l’une ne soit l’antagoniste de l’autre, et inscrit son histoire intime dans le cadre d’un trauma universel.
Auteur : Jean-Baptiste Viaud
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