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26.02.24
Info parution : « Les cinéastes du Diable », par Yann Calvet
Si au cours du 19ème et du 20ème siècles, l’image terrorisante du diable, conservée dans le champ religieux et moral, a perdu de sa puissance dans l’imagination littéraire et dans les illusions de la fantasmagorie, le cinéma va produire de...
Lire la suite25.09.23
Éclipses N° 72 : Clint EASTWOOD, l'épreuve du temps
Consacré à Clint EASTWOOD, le volume 72 de la revue ÉCLIPSES est actuellement en cours d'impression. Il sera très prochainement disponible sur ce site (en version imprimée et aussi en PDF) ainsi que dans votre librairie préférée.
Lire la suite02.12.22
Éclipses n°71 : Invasion John CARPENTER
John CARPENTER a eu un jour pour son propre compte une formule qui raconte beaucoup, tant de son esprit que du statut particulier dont il a écopé : « En France, je suis un auteur. En Allemagne, je suis un cinéaste. En Grande-Bretagne, je suis un...
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19.04.12
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Film : Le Locataire
Elle et l’huis clos (3/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
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Film : Rosemary's Baby
Elle et l’huis clos (2/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'article16.04.12
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Film : Répulsion
Elle et l’huis clos (1/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'articleVotre choix : Le cercle comme conversion à l’exception
Numéro : 44
Titre : Le cercle comme conversion à l’exception
Parution : Février 2009
Prix : 2 €
Description :
Jean-Pierre Melville, première. C’est l’époque originelle où la clandestinité cinématographique prolonge celle de la Résistance. Melville, qui a lu à Londres la nouvelle de Jean Bruller dit Vercors dès sa diffusion secrète par les éditions de Minuit en 1942, doit attendre jusqu’en 1947 pour pouvoir en faire la matière de son premier long métrage. Le Silence de la mer conjugue ainsi bricolages wellesiens et inscription documentaire anticipant la Nouvelle Vague. C’est à cette occasion que Melville a rencontré Henri Decae, son chef opérateur attitré comme il le sera pour les débuts de Louis Malle et Claude Chabrol. Le film a été produit de la façon la plus économe (27 jours de tournage) et la plus libre qui soit, sans autorisation formelle de l’écrivain (bien que le film ait été tourné dans sa maison), ni celle du système syndical et assurantiel de production d’alors. Il a fallu, sur demande de Melville, un jury composé par Vercors de 24 résistants triés sur le volet pour voter en faveur de l’adaptation cinématographique d’un texte déjà considéré comme mythique. Il a fallu aussi l’intervention de Pierre Braunberger (producteur de Une partie de campagne de Jean Renoir, puis de Moi, un Noir de Jean Rouch et Vivre sa vie de Jean-Luc Godard, incarnant ainsi à l’instar de Melville un remarquable trait d’union dans le cinéma français entre classicisme et modernité), pour que rayonne et résonne en avril 1949 Le Silence de la mer, non plus seulement comme livre mais désormais comme film. Lors de la séquence pré-générique, Melville montre que, autant qu’une liasse de tracts ou une arme cachée dans une valise, le récit de Vercors vaut comme acte de résistance. Et c’est dans la résistance comme « cercle », dont le caractère d’exception a préalablement nécessité une conversion, que s’origine tout le cinéma de Melville...
Auteur : Saad Chakali
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