Numéro : 51

Titre : Le goût de l’ambiguïté

Parution : Décembre 2012

Prix : 2 €

Description :

David Fincher commence à faire des films avec une caméra 8mm dès l'âge de 8 ans. En 1980, il est engagé par ILM où il travaille sur des films comme Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (1983) et Indiana Jones et le Temple Maudit (1984). En 1984, il quitte ILM pour tourner une pub télé pour l'American Cancer Society. Cette publicité attire l'attention des producteurs d'Hollywood, et lui permet de diriger la réalisation du documentaire The Beat of the Live Drum en 1985. Il continua ensuite à réaliser des publicités pour Nike, Pepsi, Sony et Levi's, ainsi que de nombreux clips musicaux (Foreigner, Ry Cooder, Madonna…) avant de se tourner finalement vers le cinéma avec Alien 3 (1992).

Sombre et presque intimiste, ce passionnant troisième épisode de la fameuse franchise pose déjà les bases d'un univers hanté par la paranoïa et la claustrophobie et annonce directement Panic Room, réalisé dix ans plus tard. Frustré néanmoins par cette confrontation à la lourde machinerie hollywoodienne, qui plus est dans le cadre d'une franchise rentable, il s'essaie pour son film suivant au polar : ce sera Seven, qui marquera sa réelle naissance en tant que cinéaste capable de plaire tout autant aux cinéphiles qu’au grand public, en jouant le jeu du star system – Brad Pitt, Kevyn Spacey, Morgan Freeman et Gwyneth Paltrow jouent dans le film. C'est avec ce film également qu'il impose une esthétique à la fois poisseuse et métallique, issue de l'union de la chair et de la technologie, ce dont l'extraordinaire générique de son adaptation de Millenium se fera l'écho.

Texte d’ensemble consacré à la totalité de la filmographie de David FINCHER.

Auteurs : Yann Calvet, Jérôme Lauté

Format : PDF à télécharger

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