Numéro : 64

Titre : Le vent souffle où il veut

Parution : Juin 2019

Prix : 2 €

Description :

Enracinés dans le présent de l’époque, ses premiers films (L’As de Pique en 1963 et surtout Les Amours d’une blonde en 1965) apparaissent comme autant de bouffées de fraîcheur et de jeunesse, où souffle un air de liberté contagieux qui n’est pas sans annoncer le Printemps de Prague. Né le 18 février 1932 à Čáslav en Tchécoslovaquie (et décédé le 13 avril 2018 à Danbury dans le Connecticut), Miloš Forman s’intéresse à l’art dramatique dès l’adolescence et participe à divers spectacles d’amateurs. Il décide ensuite d’intégrer la F.A.M.U (l’école nationale de cinéma de Prague), où, pendant quatre ans, il apprend le métier de scénariste. En 1955, il travaille pour la télévision, écrit deux scripts et devient l’assistant d’Alfred Radok, l’une des plus importantes personnalités du théâtre tchèque, dont le travail a ceci de particulier qu’il associe la représentation scénique traditionnelle avec la projection de films et de diapositives.

En 1963, Forman passe à la réalisation et signe L’Audition (Konkurs), un documentaire consacré à de jeunes aspirants chanteurs, auquel vient vite s’ajouter un second moyen métrage, S’il n’y avait pas de guinguettes (Kdyby ty muziky nebyly), tourné la même année et sur un sujet voisin (les orchestres populaires). Si ces deux premières réalisations s’inspirent directement des techniques du cinéma-vérité, les principaux traits caractéristiques du cinéma de Forman y sont déjà nettement perceptibles : un sens du détail juste qui fait souvent mouche, doublé d’une acuité de regard particulièrement habile à débusquer l’insolite et la poésie tapis dans le quotidien…

(Texte bio-filmographique)

Auteur : Youri Deschamps

Format : PDF à télécharger

Ajouter au panier