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Actualités :

23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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30.12.24

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...

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20.12.24

Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI

Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...

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Freaks Tod Browning

Freaks - On ne naît pas monstre, on le devient
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09.12.24

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Film : Freaks

On ne naît pas monstre, on le devient

Réalisateur : Tod Browning

Auteur : Paul Montarnal

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Film : Le Locataire

Elle et l’huis clos (3/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Film : Rosemary's Baby

Elle et l’huis clos (2/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : Poésie du quotidien  

Numéro : 63

Titre : Poésie du quotidien

Parution : Décembre 2018

Prix : 2 €

Description :

Les films d’Isao Takahata se réfèrent à la poésie japonaise, qui s’incarne à travers la figure du poète Bashō. Dans Mes voisins les Yamada (Hōhokekyo tonari no Yamada-kun, 1999), adapté d’un manga d’Ishii Isaishi, il ponctue des saynètes de citations du poète. Bashō permet de porter un regard tendre et ironique sur la vie d’une famille moyenne du Japon contemporain. Dans Une nuit d’automne épuise toute une mesure d’eau, vingt-huitième segment de Jours d’hiver (Fuyu no Hi, 2003 ; une œuvre collective initiée par Kihachirō Kawamoto), Takahata adapte un des haïkus de Vent d’hiver. Ce projet ne pouvait que trouver un écho favorable chez le cinéaste, qui avait manifesté un attachement à ce poète japonais du XVIIe siècle en lui conférant une singulière résonance. Pourtant, adaptation et citation ne constituent pas les seules formes de poésie de ces deux films. L’œuvre de Takahata est empreinte d’une tonalité poétique. Comment se manifeste-t-elle, au-delà de la confrontation à un poète célèbre, par des caractéristiques qui ressortissent à l’univers et à l’écriture de Takahata ? Comment s’exprime cette poésie cinématographique, et de quelle manière transfigure-t-elle le quotidien ?

Pour répondre à ces questions, on tentera d’identifier et d’analyser les formes de poésie qui travaillent ces deux textes filmiques. En premier lieu, on questionnera l’énonciation de ces deux films, et la manière dont la petite narratrice de Mes voisins les Yamada génère une forme de pensée poétique, voire magique, par des glissements du réel à l’imaginaire. Magie, effacement des limites, regard de l’enfance confèrent au film une puissance poétique. Puis on analysera la voix off, le texte écrit et les traces stylistiques dans le segment de Jours d’hiver, et sa capacité à sublimer le trivial.

Une seconde partie s’interrogera sur la relation entre poésie et animation, à travers les déplacements que constitue la métaphore, créant des enchaînements quasi surréalistes dans Mes voisins les Yamada ; ou en étudiant les effets de mouvement et d’enchaînement des images, dans le court métrage, et sa concaténation avec les films précédent et suivant, en accord avec la tradition du renku.

Enfin, dans la dernière partie, on s’attachera à réfléchir sur le caractère spécifiquement japonais de cette poésie, qui joue sur la réflexivité, la référence à d’autres arts et la citation poétique, pour faire émerger la particularité du choix de l’animation et la dimension auctorielle…

Auteur : Marion Poirson-Dechonne

Format : PDF à télécharger

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