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Actualités :

23.01.25

Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ

Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...

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30.12.24

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?

ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...

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20.12.24

Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI

Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...

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Freaks Tod Browning

Freaks - On ne naît pas monstre, on le devient
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Film : Freaks

On ne naît pas monstre, on le devient

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Elle et l’huis clos (3/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Film : Rosemary's Baby

Elle et l’huis clos (2/3)

Réalisateur : Roman Polanski

Auteur : Youri Deschamps

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Votre choix : Retrouver Chabrol  

Numéro : 69

Titre : Retrouver Chabrol

Parution : Décembre 2021

Prix : 2 €

Description :

Quelles réflexions, quelles associations, quelles émotions la nouvelle vision de quelques films de Claude Chabrol peut-elle bien susciter, à dix ou soixante ans de distance ? D’une certaine manière, de 1958 (Le Beau Serge) à 2009 (Bellamy), je n’ai jamais cessé de découvrir, perdre et retrouver Chabrol. Le choc du Beau Serge, dans le cinéma français, en 1958, c’était celle d’une histoire en noir et blanc, librement filmée en décors naturels, dans un village français perdu, habité par des acteurs alors inconnus (Bernadette Lafont, Gérard Blain, Jean-Claude Brialy). La caméra de Chabrol (et de Henri Decaë) exaltait leur fraîcheur, leurs jeunes visages, les mouvements de leurs corps dans l’espace.

Mais cette histoire était aussi celle d’une jeunesse rurale abandonnée, en proie à la violence des sentiments, aux frustrations sexuelles, aux pesanteurs sociologiques les accablant cruellement. Motifs que les films suivants, plus citadins, Les Cousins (1959), A double tour, (1959), Les Bonnes Femmes (1960), viendraient prolonger, au gré de situations denses, de comportements très contemporains, très neufs à l’écran, teintés d’étrangetés voire de folie, orchestrés par un cinéaste à la personnalité d’emblée très affirmée.

Et puis, de Tigre aime la chair fraîche (1964) en Marie-Chantal contre Docteur Kha (1965), Chabrol lassait les meilleures volontés du cinéphile. Je le retrouvai enfin, brillant, sarcastique, sombre, avec Les Biches (1968), Que la bête meure (1969), Le Boucher (1970), puis, après encore moult déceptions, décidai de jeter l’éponge, peut-être définitivement, avec Le Docteur Popaul (1972), concentré de vulgarité où Chabrol semblait se prendre à son propre piège. Survinrent alors, sporadiquement, de divines surprises, des films tendus, grinçants, pas toujours très aimables, Violette Nozière (1978), Une affaire de femmes (1988), Betty (1992), La Cérémonie (1995), jusque, après encore quelques déconvenues, la fausse sagesse désabusée de Bellamy.

Mais aujourd’hui, retrouver Chabrol prend un autre sens. Ce n’est plus, au détour d’un film, retrouver la présence aiguë, l’envergure créative, l’engagement personnel d’un cinéaste qui tend parfois (trop souvent ?) à se disperser dans l’inconséquence ou la facilité, ce qu’il a lui-même appelé des « couillonneries ».

C’est plutôt, à 10 ou 60 ans de distance, retrouver une figure d’auteur qui me surprend encore, ou autrement, se rappelle à moi en certaines de ses oeuvres pour m’émouvoir, enclencher de nouvelles réflexions, des remises en perspective…

Auteur : Francis Vanoye

Format : PDF à télécharger

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