Actualités :
23.01.25
Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ
Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...
Lire la suite30.12.24
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...
Lire la suite20.12.24
Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI
Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...
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publiés sur le site
09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article19.04.12
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Film : Le Locataire
Elle et l’huis clos (3/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'article17.04.12
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Film : Rosemary's Baby
Elle et l’huis clos (2/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'articleVotre choix : Seuls au monde
Numéro : 63
Titre : Seuls au monde
Parution : Décembre 2018
Prix : 2 €
Description :
Une partie des films des créateurs du studio Ghibli sont des petits-enfants de la guerre : ils sont nés de l’esprit fécond de deux hommes qui, eux-mêmes, sont marqués à vie par le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale et par ce qu’elle leur a fait subir. Si le cinéma apeuré par la menace apocalyptique de Hayao Miyazaki est marqué par les pilonnages américains et par les bombes H, celui d’Isao Takahata est, lui, influencé par le bombardement d’Okayama qui l’a jeté à neuf ans dans les rues, sous les bombes incendiaires américaines, accompagné de sa sœur. S’il a retrouvé sa mère dès le lendemain de l’attaque, ce sentiment d’abandon et cette perte d’innocence semblent irriguer une grande part de son œuvre, des histoires d’orphelins des séries animées de ses débuts (Heidi, 1974-1975, Haha wo Tazunete Sanzenri [1976] ou Anne – La Maison aux pignons verts [1979]), serials empreints d’un véritable réalisme évitant la naïveté des représentations, à quelques longs métrages dont les récits sont fortement conditionnés par la solitude d’enfants face à un destin trop grand pour eux.
En nous concentrant plus particulièrement sur trois longs métrages jalonnant la filmographie de Takahata – son premier film Hols, prince du soleil (1968), son ultime Le Conte de la princesse Kaguya (2013) et LeTombeau des lucioles (1988), œuvre à la fois la plus connue et la plus personnelle de sa carrière –, nous allons observer de quelle manière le cinéaste japonais dépeint ses personnages orphelins, à la fois êtres réalistes et solitaires et intarissables réservoirs de fictions…
Auteur : Michaël Delavaud
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