Actualités :
23.01.25
Info parution : "De Palma, Mana, Cinéma. L'Impasse (Carlito's Way, 1993), par Jean-François BUIRÉ
Notre ami et collaborateur occasionnel Jean-François BUIRÉ signe un livre percutant, intégralement consacré à Carlito's Way (L'Impasse), l'un des meilleurs films de Brian DE PALMA. Nous conseillons donc vivement la lecture de cette analyse...
Lire la suite30.12.24
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ?
ÉCLIPSES N°75 : Jean-Luc GODARD, que peut le cinéma ? Sous la direction de Alexia ROUX et Saad CHAKALI À 20 ans, ce fils bien né (son père est médecin, sa mère issue d’une grande lignée suisse protestante enrichie dans la banque) rompt...
Lire la suite20.12.24
Info Parution : "CINÉCASABLANCA, la Ville Blanche en 100 films", par Roland CARRÉE et Rabéa RIDAOUI
Notre collaborateur et coordinateur Roland CARRÉE publie un livre consacré aux films tournés à Casablanca, co-écrit avec Rabéa RIDAOUI, également collaboratrice à la revue ÉCLIPSES. Dès les premiers films de l’époque coloniale,...
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09.12.24
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Film : Freaks
On ne naît pas monstre, on le devient
Réalisateur : Tod Browning
Auteur : Paul Montarnal
Lire l'article19.04.12
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Film : Le Locataire
Elle et l’huis clos (3/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'article17.04.12
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Film : Rosemary's Baby
Elle et l’huis clos (2/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'articleVotre choix : Une histoire de la violence selon Coppola
Numéro : 43
Titre : Une histoire de la violence selon Coppola
Parution : Novembre 2008
Prix : 2 €
Description :
« Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ? », demande la jeune Patricia (Jean Seberg) à l’écrivain Parvulesco (Jean-Pierre Melville) dans À bout de souffle (1959) de Jean-Luc Godard. « – Devenir immortel… et puis mourir », lui répond celui-ci de manière audacieuse et auto-dérisoire. L’association de Godard et de Coppola peut paraître incongrue, et pour cause : il y a un fossé abyssal entre le petit truand godardien, Michel Poiccard, qui use d’une arme presque sans y penser, et un Corleone (Le Parrain, 1972) qui tue comme on se résigne à un mal nécessaire.
« Devenir immortel… et puis mourir » : cette réponse pourrait cependant être une définition sommaire de la vie pour les Corleone. Car devenir immortel, c’est d’abord savoir passer à travers les balles, tel que l’a fait le jeune Vito Andolini da Corleone, seul survivant d’une famille décimée par le parrain de son village de Sicile. Dans cet univers essentiellement masculin, la violence se présente d’emblée comme un vecteur d’identité et accède au statut de déterminisme, puisque le monde latin des Corleone prend cette violence au sens premier du terme : la racine des mots violence et virilité est la même. La violence commence ainsi « à la racine », dès la naissance, expliquant que pour les Corleone, la venue au monde d’un héritier mâle revête une importance capitale…
(Sur la trilogie du Parrain)
Auteur : Emilie Chaudet
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