Actualités :
26.02.24
Info parution : « Les cinéastes du Diable », par Yann Calvet
Si au cours du 19ème et du 20ème siècles, l’image terrorisante du diable, conservée dans le champ religieux et moral, a perdu de sa puissance dans l’imagination littéraire et dans les illusions de la fantasmagorie, le cinéma va produire de...
Lire la suite25.09.23
Éclipses N° 72 : Clint EASTWOOD, l'épreuve du temps
Consacré à Clint EASTWOOD, le volume 72 de la revue ÉCLIPSES est actuellement en cours d'impression. Il sera très prochainement disponible sur ce site (en version imprimée et aussi en PDF) ainsi que dans votre librairie préférée.
Lire la suite02.12.22
Éclipses n°71 : Invasion John CARPENTER
John CARPENTER a eu un jour pour son propre compte une formule qui raconte beaucoup, tant de son esprit que du statut particulier dont il a écopé : « En France, je suis un auteur. En Allemagne, je suis un cinéaste. En Grande-Bretagne, je suis un...
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19.04.12
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Film : Le Locataire
Elle et l’huis clos (3/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'article17.04.12
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Film : Rosemary's Baby
Elle et l’huis clos (2/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'article16.04.12
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Film : Répulsion
Elle et l’huis clos (1/3)
Réalisateur : Roman Polanski
Auteur : Youri Deschamps
Lire l'articleVotre choix : Figures de l'instabilité générationnelle
Numéro : 50
Titre : Figures de l'instabilité générationnelle
Parution : Juin 2012
Prix : 2 €
Description :
Le premier personnage imaginé pour le cinéma par Jerzy Skolimowski (né en 1938) se prénomme Andrzej : il s'agit du héros du film Les Innocents charmeurs réalisé en 1960 par Andrzej Wajda (de douze ans son aîné). Dans Le Couteau dans l'eau, le premier long-métrage tourné en 1962 par Roman Polanski (né en 1933) dont le scénario a été écrit avec Jakub Goldberg et Jerzy Skolimowski, il est encore question d'Andrzej, un autre (il est journaliste sportif) mais toujours un peu le même (il était médecin sportif et batteur de jazz dans le film d'Andrzej Wajda). Au-delà du fait que ces cinéastes ont été formés par l'école nationale de cinéma de Lodz créée en 1948, le plus jeune des trois avance les traits définissant les figures de l'instabilité qui habiteront ses premiers longs-métrages au milieu des années 1960. Le prénom Andrzej porté par le personnage incarné par le cinéaste lui-même dans ses deux premiers longs-métrages, Signes particuliers : néant (1964) et Walkover (1965) ; le sport et en particulier la boxe dans Walkover (mais il se trouve aussi que l'apprenti-cinéaste interprétait déjà un boxeur dans une séquence des Innocents charmeurs) ; le jazz en attendant les musiques composées par Krzyzstof Komeda pour La Barrière (1966) et Haut les mains ! (1967) ; la médecine (les jeunes diplômés des deux mêmes films) ; et puis surtout la question de l'embourgeoisement cynique des nouvelles générations montant à l'assaut des forteresses gardées par leurs prédécesseurs, constituent autant de balises qui offrent aux premiers films polonais de Skolimowski une identité esthétique faite de vélocité et de fébrilité, de vitalité et de sagacité anticipées par les quatre courts-métrages brouillons réalisés entre 1960 et 1961…
(Article consacré à la période polonaise de Jerzy Skolimowski)
Auteur : Saad Chakali
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